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Why this trip ? Une certaine idée du voyage ...

I don't know if it's the same for you, but in my case, when I read a travel story, I always wonder how the author had that idea, one day, to get away. Is there some people who wake up one day, and realise they want to leave everything and travel around the world? For me, there was no such revelation. Let say that, the idea, and then he project, grow up slowly in my mind, until it took a real form and finally reach its maturity.

 

As far as I remember, this project is in my mind since, at least 2013, so 5 years before my departure. And this idea came from an innocent act: in 2011, my mother offered me a Sylvain Tesson's book "Eulogy of wandering energy". As many other innocent acts which determined my life choices - like when she told me "why don't you go working abroad?" and I choose to go, alone, at 19, in New-Zealand, so the furthest country from home - she didn't know then the consequences of her simple and generous gesture. I just hope she doesn't regret it because I'm still really gratful for it.

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In that time, I didn't know that Traveler/Writer Sylvain Tesson. But I really enjoyed his book, so I started reading some others, especially his world Tour by bike with his friend Alexandre Poussin, and then their crossing of Himalaya by foot. And not to mention, the fabulous "Africa Trek" by Sonia & Alexandre Poussin, which fascinated me since their first step at The Cap, to their last one in Tiberias Lake. It was the first time I was confronted to such slow travelers. So that kind of trek was achievable, there were some people, mad enough to launch themselves in such adventrure and succeed. They became a great source of inspiration for me. They made me want to launch myself too. I wanted to make such trip, to discover the world, but taking the time, really, to discover it. A trip that would praise the slowness.

Je ne sais pas vous, mais pour ma part, lorsque je lis un récit de voyage, je me demande toujours comment l’auteur a eu cette idée de partir, un jour, pour entreprendre ce périple. Je ne sais pas si certains se réveillent un matin, en se disant qu’ils vont tout quitter pour partir faire le tour du monde, mais dans mon cas, il n’y eut aucune révélation soudaine. Disons plutôt que l’idée, et le projet qui en a découlé, ont germé lentement dans ma tête, jusqu’à prendre une forme concrète pour arriver à maturation.

Du plus loin dont je me souvienne, cette idée trotte dans ma tête depuis au moins 2013, soit 5 ans avant mon départ. Et l’idée est elle-même la conséquence d’un acte anodin : en 2011, ma mère m’a offert un livre de Sylvain Tesson « Eloge de l’énergie vagabonde ». Comme d’autres actes anodins qui ont déterminé mes choix de vie – telle la fois où elle m’a dit « mais pourquoi tu n’irais pas travailler un peu à l’étranger ? » et où j’ai choisi de partir seule en Nouvelle-Zélande à 19 ans, soit le pays le plus loin de la maison – elle ignorait alors les conséquences de ce geste simple et généreux. J’espère qu’elle ne le regrette pas, car je lui en suis très reconnaissante.

A l’époque, je ne connaissais pas du tout cet écrivain voyageur. Mais son livre m’a beaucoup plu, alors j’en ai lu d’autres, notamment le récit de son tour du monde à vélo avec Alexandre Poussin, puis leur traversée de l’Himalaya à pied. Sans oublier, le fabuleux « Africa Trek » de Sonia & Alexandre Poussin qui m’a passionné depuis leur premier pas au Cap jusqu’au dernier au Lac de Tibériade. Je n’avais encore jamais été confrontée à de tels voyages au long court jusqu’alors. Ces périples étaient donc réalisables, il y avait des gens assez fous pour se lancer et réussir. Ils sont donc devenus une formidable source d’inspiration pour moi. Ils m’ont donné envie de me lancer. Moi aussi je voulais entreprendre un grand voyage, partir à la découverte du monde, mais réellement, en prenant vraiment le temps de le découvrir. Un voyage qui ferait l’éloge de la lenteur.

Why Ireland ? Une certaine idée de destination ...

Obviously, my ambitions were a little bit more modest. As I've never really done real treks, I was not going to cross the steppes of central Asia. Regarding my preparation, I needed a "simple" destination", but, above all, not too risky. By "safe", I don't mean "safe for a woman", although countries where woman conditions are not the best, didn't cross my mind. So I mean safe as "non-hostile environment" because I prefer Nature to be on my side, and not as hell I'll have to fight against every day. So, if we remove war zones, "unfriendly women zone", plus every part of the globe where the climate is inhospitable, and where you can find dangerous animals, this considerably reduces the field of action. Adventuress but not anywhere.

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Finally, the choice of Ireland emerged soon enough, for many reasons. First, the climate is temperate and oceanic, which means few risks to die of cold or heat, few temperature variations, a mild winter, a summer not too hot. Of course the first reaction I got when I announced my destination, was: "But, it rains a lot there". Sure, green Ireland is not green for no reasons, but as the most dangerous risk adventurer had to face in their trek, was thirst, I thought I had less chance to face it in such a wet country. And as we say in french "I'm not made of sugar, so I' won't melt".

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Moreover, Ireland has no dangerous critters. There are not even snake! And it's a country emerging from decades of conflict, and in my opinion, areas that knew major conflict, tend to be safer. That's why Ireland appears as a safe destination for me.

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Then, it's a small territory, easily manageable for a beginner like me (well, at least it's less ambitious than a tour of Australia). Furthermore, it's a place where I've never been, and I always prefer discovering new destinations, rather than returning to known places.

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At last, it's also a matter of affinity. I'm really fond of landscapes of moors and heather. Population density is relatively low, which would help for my bivouacs, and insure more peacefulness. The country has a long history, and as a former history student, it matters. Not to mention my adoration towards the sheep and my pronounced taste for Irish coffee. But, above all, I love Irish music. If music reflects the soul of a country, I should like this one ...

Evidemment, mes ambitions étaient tout de même plus modestes. N’ayant jamais fait de véritables treks, je n’allais pas partir arpenter les steppes d’Asie centrale. Compte-tenue de mon expérience, il me fallait une destination « simple » mais surtout, pas trop risquée. Par « sûre », je n’entends pas « sûre pour une femme », bien que les pays, où la condition féminine n’est pas optimale, ne me soient pas venus à l’esprit. J’entends plutôt « milieu non hostile », c’est-à-dire que je souhaitais que la Nature soit de mon côté et pas un enfer contre lequel j’aurais à lutter chaque jour. Ainsi, si l’on élimine les zones de guerre, les zones où il vaut mieux ne pas être une femme, plus toutes celles où le climat est inhospitalier, et les animaux dangereux, cela réduit considérablement le champ d’action. Aventurière mais pas n’importe où.

Finalement, le choix de l’Irlande s’est imposé assez rapidement, pour un très grand nombre de raison. D’abord, le climat y est tempéré et océanique, ce qui signifie moins de chance de mourir de froid ou de chaud, peu d’écarts de températures, un hiver doux, un été pas trop chaud. La première remarque à laquelle j’ai le droit quand j’annonce la destination c’est : « oui mais il y pleut beaucoup ». Certes la verte Irlande n’est pas verte sans raison, mais comme dans un certain nombre de récits de voyage que j’ai lu, l’un des risques les plus dangereux auxquels ces aventuriers ont dû faire face, c’est la soif, je me suis dit qu’en choisissant un pays aussi « humide », il y avait moins de chance que ça arrive. Et de toutes façons, je ne suis pas en sucre, donc je ne vais pas fondre.

Par ailleurs, l’Irlande n’a pas vraiment de bébête dangereuse. Il n’y a même pas de serpent ! De plus, il s’agit d’un pays qui sort d’un conflit, et selon moi, les zones qui ont connu un conflit, ont tendance à être assez sûre dans les décennies qui suivent un conflit réglé. Donc, l’Irlande m’est apparue comme une destination sûre.

Ensuite, il s’agit d’un territoire assez petit, plus facilement maitrisable pour une débutante (moins ambitieux que le tour de l’Australie). Qui plus est, je n’y suis jamais allée. Or je préfère toujours découvrir une destination nouvelle, que repasser dans des lieux connus.

Enfin, c’est aussi une question d’affinité. Les paysages de landes et de bruyères me plaisent. La densité de population y est relativement faible, ce qui devrait me faciliter les bivouacs et m’assurer une plus grande tranquillité. Le pays a une longue Histoire, en tant qu’ancienne étudiante en Histoire, ça compte. Je passe sur mon adoration envers les moutons et mon goût prononcé pour l’Irsih coffee. Mais surtout, j’adore la musique irlandaise ! Si la musique reflète l’âme d’un pays, alors ce pays devrait me plaire …

© 2018 Walking in the Eire

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